Votez aux élections du conseil d’administration du RAAP/IRCEC

Actualités Votez aux élections du conseil d’administration du RAAP/IRCEC Le conseil d’administration du RAAP est renouvelable tous les six ans et cette année est une année d’élection. Le prochain renouvellement des membres de ce Conseil est prévu pour décembre 2017. Voici les renseignements utiles et les candidats que nous soutenons : Sandrine Nan Nguema, dite « Bessora » au collège des écrivains Alexis Sentenac au collège graphique. Comment voter ? Suivre les instructions du courrier et le renvoyer en temps et en heure, avant le 8 décembre 2017.Le vote se fait exclusivement par courrier et la procuration est impossible. Pour rappel, voici les dates clef du scrutin. 10 novembre (au plus tard) – Réception du matériel de vote par les électeurs8 décembre 2017 – Clôture du scrutin14 décembre 2017 – Dépouillement du scrutin sous contrôle d’huissierAu 1er janvier 2018 – Prise de fonction du nouveau CA du RAAP

CSG : Non à l’appauvrissement des artistes-auteurs !

Actualités CSG : Non à l’appauvrissement des artistes-auteurs ! Signez et faites signer la pétition : Nous, artistes et auteurs, demandons une égalité de traitement avec l’ensemble des autres actifs : compensation complète de la hausse de la CSG et augmentation du pouvoir d’achat. Aucune solution n’est à ce jour clairement envisagée pour ne serait-ce que compenser la hausse de 1,7% de la CSG, excepté une baisse de la cotisation assurance maladie de 0,75%. Le manque à gagner pour les artistes-auteurs restera donc a minima de 0,95%, alors que la plupart d’entre eux vivent déjà avec un revenu inférieur au SMIC. Cette mesure est discriminatoire et injuste. Aucune concertation avec les pouvoirs publics n’a même été organisée malgré nos demandes insistantes depuis des mois. Le courrier adressé par les organisations d’auteurs et d’artistes le 5 octobre dernier au Président de la République, au Premier Ministre, à la Ministre de la Culture et à la Ministre des Affaires Sociales, est resté sans réponse. La piste de travail reprise par plusieurs députés et consistant à compenser partiellement la hausse de la CSG par une baisse des cotisations du RAAP ne concernerait que 15% des quelque 260.000 artistes-auteurs pénalisés par la hausse de la CSG. La solution envisagée doit nécessairement être pérenne et commune à tous les artistes-auteurs. Nous demandons une consultation d’urgence avec les pouvoirs publics ! Signer la pétition

Accord majeur entre auteurs, compositeurs et éditeurs de musique

Actualités Accord majeur entre auteurs, compositeurs et éditeurs de musique Le SNAC, l’UCMF et l’UNAC remercient Madame la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, de les avoir accueillis le 4 octobre 2017, au ministère de la Culture, pour la signature du Code des usages et des bonnes pratiques de l’édition des œuvres musicales, 1er accord professionnel pour les auteurs, les compositeurs et les éditeurs du secteur musical. Les organisations professionnelles représentatives d’auteurs, de compositeurs et d’éditeurs ont souhaité, par cet accord, préciser certains usages professionnels et en donner un référentiel équilibré et partagé. Le SNAC, l’UCMF et l’UNAC se réjouissent de cette première concrétisation répondant aux demandes qu’ils ont formulées depuis de nombreuses années et tiennent à remercier pour leur travail les médiateurs désignés par le ministère de la Culture, Madame Isabelle Maréchal et Monsieur Serge Kancel. Le SNAC, l’UCMF et l’UNAC considèrent cet accord comme une réelle avancée et veulent rappeler que le code signé a vocation à être étendu à l’ensemble des professionnels du secteur et à servir de référence pour l’évolution à venir du Code de la propriété intellectuelle concernant l’édition musicale. Dans ce but, le SNAC, l’UCMF et l’UNAC demandent donc à Madame la ministre de la Culture de désigner un interlocuteur et de fixer un calendrier pour proposer une modification du Code de la propriété intellectuelle, afin de prévoir les dispositions qui permettront l’extension de l’accord signé à l’ensemble des professionnels du secteur. Pour l’accord complet SNAC, UCMF, UNAC et CSDEM, CEMF, ULM Pour le communiqué de presse SNAC, UCMF, UNAC Pour Code-of-Good-Practices-for-the-Publication-of-Musical-Works (traduction en Anglais du Code des usages et des bonnes pratiques de l’édition des œuvres musicales) et le lien permettant d’accéder au site du CIAM Extrait du discours de Madame la ministre de la Culture, Françoise Nyssen : “De mon côté, je souhaiterais pouvoir étendre ce Code des usages à l’ensemble des auteurs et éditeurs, à l’instar de ce qui a été fait pour d’autres secteurs. Il faut pour cela une base législative. Le moment venu, j’engagerai la concertation avec vous, pour construire cet accord interprofessionnel. D’ores et déjà, je souhaite en tout cas vous dire que le chemin que vous avez fait est exemplaire.” Lire le discours en intégralité

AFDAS – Formation des artistes-auteurs : le portail d’accès

Actualités AFDAS – Formation des artistes-auteurs : le portail d’accès Consulter les informations sur le Fonds de formation des artistes auteurs – AFDAS – qui s’adresse à tous les artistes-auteurs (arts graphiques et plastiques 2D-3D, cinéma et audiovisuel, écrit et arts dramatiques, musique et chorégraphie, photographie). Rappelons que : “Les professions non salariées ont aussi droit à la formation.” Vous trouverez toutes les informations s’y rapportant en cliquant sur l’un ou l’autre des liens suivants : (pour accéder directement à la rubrique artistes-auteurs du site Internet de l’Afdas) https://www.afdas.com/particuliers/artistes-auteurs ou (pour accéder directement aux actualités pour les auteurs sur le site Internet de l’Afdas) https://www.afdas.com/actualites/artistes-auteurs

[AUTOEDITION] La synthèse de l’entretien avec Éric Hainaut (Cabinet d’expertise comptable Com’Com)

Actualités [AUTOEDITION] La synthèse de l’entretien avec Éric Hainaut (Cabinet d’expertise comptable Com’Com) Que vous souhaitiez publier sans signer de contrat avec une maison d’édition, que vous ayez recouvré vos droits sur des ouvrages antérieurement publiés par une maison d’édition, et désiriez désormais les exploiter vous-même (sous une nouvelle maquette), que vous ayez conservé pour les exploiter vos droits numériques sur un ouvrage publié par ailleurs dans le cadre d’un contrat avec une maison d’édition, vous êtes auto-éditeur. Quel statut adopter pour exercer cette activité ? Quelles questions se poser ? Bulletin des Auteurs – Choisir le statut d’auto-entrepreneur est-il à votre avis une bonne solution ? Éric Hainaut – C’est probablement une solution adaptée, puisque vous vendez de l’immatériel. Votre activité est commerciale, vos revenus sont des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), avec un plafond de 82.200 euros par an. Vous livrez un produit en téléchargement ou en streaming, ce n’est pas une activité intellectuelle, il ne s’agit donc pas de Bénéfices non commerciaux (BNC). La création d’une auto-entreprise est très simple, avec une plate-forme où faire ses déclarations par trimestre ou par mois pour payer ses charges sociales et son impôt sur le revenu. La seule obligation comptable est de tenir un registre des recettes. Vous honorez des charges sociales à hauteur de 22,9 %. Le taux d’imposition sur le revenu est de 3 à 4 %, soit un taux le plus bas possible, et non progressif. B. A. – Créer une association 1901 pour qu’elle vous verse des droits d’auteur est-il envisageable ? É. H. – Selon la règle des Quatre P : Prix, Produit, Public, Publicité, à partir du moment où l’association exerce une activité commerciale, elle doit se comporter comme une société et se soumettre au même impôt. Il est possible d’être le président de l’association, laquelle vous verserait des droits d’auteur, à condition que l’association soit fiscalisée, paie ses charges sociales, ses impôts. Vous ne vous rémunérez pas en tant que président, mais vous vous versez, en tant qu’auteur, des droits d’auteur dans le cadre d’un contrat. En tant qu’association vous avez un bilan à déclarer, mais sans obligation de publication au greffe, vos frais d’annonce légale auprès de la préfecture seront modestes, vos statuts faciles à trouver. B.A. – Quels sont les avantages d’une SARL qui ne comporte qu’un seul associé, et se nomme alors EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ? É. H. – Avec l’EURL, vous pouvez opter pour l’impôt sur le revenu (au lieu de l’impôt sur les sociétés), c’est-à-dire pour un barème progressif, comme une personne physique. Les tranches d’imposition sont à 14 %, 30 %, 41 % ou 45 %. Vous devez alors adhérer à un Centre de gestion agréé (CGA). B.A. – Comment l’auteur auto-édité qui adopte la forme juridique de l’EURL gère-t-il la TVA ? É. H. – Vous êtes en franchise de TVA jusqu’au seuil de 82.200 euros par an. B. A. – Quelles cotisations sociales minimales l’auteur auto-édité qui adopte le statut de l’EURL doit-il payer auprès du Régime social des indépendants (RSI) ? É. H. – Depuis 2016, le seuil de 10 000 euros, qui était la base forfaitaire minimum de cotisation, a été supprimé pour l’assurance-maladie, et ramené à 4.441 euros pour l’assurance-vieillesse. Nous arriverons en 2017 – 2018 à un seuil à zéro, c’est-à-dire à 100 % de proportionnalité. Avec un risque de ne pas bénéficier de sécurité sociale en retour, si vous n’avez pas assez cotisé. B.A. – Que pensez-vous de la possibilité d’opter pour la création d’une SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) ? É. H. – Le président de la SASU relève du régime général de la sécurité sociale. Sa rémunération est forcément sous forme de fiches de paye. Vous n’avez pas de charges sociales minimum comme au RSI. Avec la SASU comme avec l’EURL, vous pouvez opter pour l’impôt sur le revenu (au lieu de l’impôt sur les sociétés). Vous devez alors adhérer à un Centre de gestion agréé (CGA). Comme dans l’association, vous pouvez ne pas vous rémunérer en tant que président, mais en tant qu’auteur, en droits d’auteur, dans le cadre d’un contrat. La Contribution économique territoriale (CET) est la même que pour l’EURL. Vous avez les mêmes obligations : tenir une comptabilité, faire un bilan, une assemblée annuelle d’approbation des comptes, déposer vos comptes annuels au greffe (pour un coût d’environ 50 euros). Créer une société, EURL ou SASU, est plus coûteux qu’une association, vous avez des frais de greffe, des annonces légales, de l’ordre de 350 euros. Dans le cas de la SASU, vous devez être attentif à la rédaction de vos statuts, même s’ils sont libres. B.A. – Quel est le risque ou la conséquence du statut choisi au regard du lieu d’établissement de l’auteur et de son titre d’occupant (propriétaire ou locataire) É. H. – L’auteur peut travailler librement chez lui. S’il est locataire, il doit informer son propriétaire de son activité. S’il crée une société, le greffe lui demande des justificatifs de domiciliation. Durant cinq années le domicile peut être le siège administratif de la société. Mais vous ne pouvez ni avoir un atelier de couture (machines sonores) ni entrer chez vous des palettes de livres (marchandise) à vendre ensuite en ligne. Le photographe locataire ne peut installer son atelier de photographie à son domicile privé. Si vous êtes propriétaire, vous faites ce que vous voulez. Au bout de cinq ans, soit le règlement de copropriété de l’immeuble n’empêche pas l’exercice d’une activité chez soi, et vous pouvez continuer. Soit il l’interdit, et vous devez changer de siège social. Si vous créez une association, la préfecture ne demande pas de tels justificatifs de domiciliation. On doit juste informer son propriétaire. Vous devez inscrire votre société ou votre association à la Poste, à l’adresse de votre domicile, sinon le facteur ne distribuera pas le courrier, notamment les éventuels courriers recommandés de l’administration fiscale. B.A. – Quel statut et quelle précaution prendre si l’auteur organise un système de crowdfunding (financement participatif) pour ses œuvres ? É. H. – D’abord que l’auteur n’oublie pas, en faisant son projet, que la plate-forme

[RETRAITES] Mise en place de la réforme du Régime des Artistes Auteurs Professionnels (RAAP)

Actualités [RETRAITES] Mise en place de la réforme du Régime des Artistes Auteurs Professionnels (RAAP) Quelques repères utiles Le Snac et ses représentants se sont engagés fortement, seuls ou aux côtés d’autres organisations, et ont ainsi obtenu qu’une réforme du RAAP ne soit pas adoptée sans informations, concertations et aménagements, pour permettre aux auteurs de s’adapter progressivement à la réforme et de pouvoir, s’ils le souhaitent, bénéficier de dispositifs permettant de tenir compte de leurs revenus et de la charge de leur cotisation. En particulier, la réforme finalement adoptée se fera, pour les auteurs qui le veulent, avec une montée en charge progressive sur 4 ans (de 2017 à 2020) et avec la possibilité pour ceux dont les revenus sont inférieurs à 3 fois le seuil d’affiliation (soit 25.947 euros) d’opter (chaque année) pour un taux réduit de la cotisation RAAP ramenée à 4 %. 1/ LE CALENDRIER : LISEZ LES DOCUMENTS QUE VOUS RECEVREZ ET RESPECTEZ LES DÉLAIS Le décret d’application publié en décembre 2015 a instauré pour tous les artistes auteurs un taux de cotisation retraite complémentaire (RAAP) proportionnel à leurs revenus (c’est la fin du régime des cotisations optionnelles forfaitaires pour le RAAP). La réforme est applicable au 1er janvier 2017 sur la base des revenus 2016, sauf pour les droits d’auteurs de l’audiovisuel répartis par la SACD qui ont été précomptés dès la répartition de juillet 2016. Le précompte à la SACD est considéré comme un acompte pour les cotisations à régler en 2017. Rappel : la réforme prévoit un taux de cotisation de 8 % sur les revenus mais avec une montée en charge progressive de 1 % jusqu’en 2020 (base revenus 2019). Le taux « normal » en 2017 est de 5 % (base revenus 2016). Le RAAP est géré par l’IRCEC. L’IRCEC (Institution de retraite complémentaire de l’enseignement et de la création) est la Caisse nationale de retraite complémentaire des artistes auteurs. Elle gère les 3 régimes de retraite complémentaire des artistes auteurs (RAAP-RACD-RACL). Le RAAP a envoyé un formulaire de pré-appel en janvier 2017. Attention : ce formulaire doit être retourné rapidement (avant le 15 février). Dans ce formulaire, les auteurs devront faire connaître leurs revenus 2016 s’ils peuvent les calculer et certaines des options qu’ils choisissent au regard de la mise en place de la réforme et des différents cas de figures qui pourraient s’appliquer à eux. Ce document de pré-appel envoyé en janvier est établi sur la base des revenus de droits d’auteur 2015 (revenus transmis par l’Agessa ou la Maison des artistes (MDA)). Sans déclaration ou corrections du formulaire de pré-appel de la part de l’auteur, ce sont les éléments inscrits qui serviront de base à l’appel de cotisation envoyé aux auteurs en avril 2017 et c’est le taux de 5 % qui sera applicable en 2017. En cours d’année, la base des revenus de droits d’auteur 2016 sera transmise par l’Agessa ou par la MDA au RAAP qui pourra déterminer le montant des assiettes de cotisations 2016 des artistes auteurs affiliés au RAAP et appeler le solde des cotisations dues en septembre. Rappel des échéances du calendrier : Janvier 2017 : formulaire pré-appel (communication des revenus 2016 s’ils sont connus et modifications de certains paramètres de cotisation dans certaines hypothèses) Avril 2017 : appel de cotisation (vérification des éléments établis sur la base des informations transmises par l’Agessa ou la MDA, et modifications de certains paramètres de cotisation dans certaines hypothèses) Septembre 2017 : solde de cotisation (option possibilité de surcotisation sur équivalent base cotisation payée en 2016) 2/ LA DÉCLARATION DE REVENUS AU RAAP Il n’y a pas de déclaration de revenus auteurs à faire spécifiquement pour le RAAP. Le formulaire de pré-appel ne peut pas être interprété comme étant une forme de déclaration de revenus, puisqu’il sera pré-rempli et qu’il s’appliquera automatiquement si l’auteur ne réagit pas pour en faire modifier des éléments préinscrits. C’est l’IRCEC qui a la charge de calculer les bases nécessaires à l’application des différents taux, selon les données fournies par l’Agessa ou la MDA. C’est l’artiste auteur qui doit contrôler et éventuellement demander la modification des bases ainsi calculées. Il est indispensable que les auteurs, en particulier ceux qui ont des activités dans différents secteurs de la création, s’attachent à contrôler leurs sources de revenus en droits d’auteur soumis à des taux de cotisations différents et à vérifier les assiettes et/ou les taux qui seront indiqués dans les documents envoyés par le RAAP. 3/ LA PRISE EN COMPTE ET LES MODALITÉS DE CALCUL DES TAUX DE COTISATIONS, DES SEUILS ET DU PLAFOND Rappel : la réforme envisage des taux de cotisations différents selon diverses hypothèses et selon la nature des revenus : en 2017, les taux pourront être selon les cas de 4 %, 5 % ou 8 %. L’assiette sociale de base pour le calcul des cotisations RAAP est la même que celle de l’Agessa ou celle de la MDA, y compris en ce qui concerne les conséquences du statut fiscal. Pour les auteurs fiscalement en traitements et salaires, la base des cotisations sera les droits d’auteurs bruts. Pour les auteurs fiscalement en BNC, dès lors qu’ils justifient de la dispense de précompte, la base sociale est le BNC majoré de 15 %. ► Pour les auteurs en-dessous du seuil d’affiliation (un équivalent 900 fois la valeur du Smic horaire, soit 8.649 euros en 2017), pas d’appel de cotisation RAAP, sauf s’ils optent volontairement et sous la condition d’être, soit déjà affilié au RAAP en 2016, soit d’avoir été affilié à l’Agessa ou à la MDA au moins une fois sur les trois années de référence (2013-2014-2015). Un artiste auteur ayant des revenus inférieurs au seuil minimum, s’il remplit ces conditions, peut cotiser, sur option, soit à 4 %, soit à 8 %. ► En cas de maintien de l’auteur affilié au régime de base de Sécurité sociale des artistes auteurs (revenu inférieur au seuil d’affiliation) sur décision des commissions professionnelles, l’appel de cotisation RAAP se fera sur la base

Au secours, j’ai reçu une lettre de l’IRCEC !

Actualités Au secours, j’ai reçu une lettre de l’IRCEC ! Une grande enveloppe blanche, épaisse, terrifiante  (Personnel et Confidentiel) s’est invitée dans votre boîte aux lettres. Vous ne l’avez pas encore ouverte, mais vous avez déjà des boutons. Pas de panique ! Ce n’est pas de l’anthrax ! C’est le RAAP, pas joyeux en effet, mais vous aurez le temps de vous adapter ! Rappelons-nous… Tous les artistes auteurs cotisent désormais à la  retraite complémentaire (RAAP) proportionnellement à leurs revenus  : fini la cotisation  à la carte ! Ca commence cette année ( qu’on vous souhaite jolie), et ça se calcule sur  les revenus 2016, sauf pour les droits d’auteurs de l’audiovisuel. La loi dit  8 %. Mais, une montée en charge progressive est prévue, de 1 %  jusqu’en 2020. Le taux « normal » en 2017 est donc de 5 % (base revenus 2016). Rappelons nous encore… Le RAAP, c’est le Régime des Artistes Auteurs Professionnels. Il est géré par  l’IRCEC, qui vous a envoyé l’enveloppe menaçante. L’IRCEC, c’est l’Institution de Retraite Complémentaire de l’Enseignement et de la Création. C’est une Caisse nationale de retraite complémentaire des artistes auteurs. Mais alors cette enveloppe à l’anthrax ? En fait il s’agit d’un formulaire de pré-appel. A  retourner  avant le 15 février au moyen de l’enveloppe jointe. L’IRCEC y reprend vos revenus connus : ceux que vous avez déclaré en 2015. Elles vous demandent ceux de 2016, si vous les connaissez. Je réponds ou pas ? Si vous ne répondez pas, vous n’attraperez pas la maladie du charbon… mais paierez en 2017 une cotisation retraite complémentaire de 5% sur votre dernier revenu déclaré. Si vous répondez, vous n’attraperez pas de maladie non plus, et vous pourrez choisir entre : Un taux à 4% (c’est moins cher, mais retraite bas de gamme, réservée aux revenus compris entre 8.703 euros et 26.109 euros ) Un taux à 8%, direct ! (pour une retraite haut de gamme, mais attention, choix irréversible, réservée aux revenus compris entre 8.703 euros et 117.684 euros !) Si vous répondez et que vos revenus sont inférieurs à 8.703 euros en 2016, vous pourrez choisir entre 8%, 4%, ou 0% (et 0 points retraite) ! Notez bien ! Pour les auteurs fiscalement en traitements et salaires, la base des cotisations sera les droits d’auteurs bruts. Pour les auteurs fiscalement en BNC, dès lors qu’ils justifient de la dispense de précompte, la base sociale est le BNC majoré de 15 %. En l’état actuel, les retraités n’ont pas de cotisation RAAP à payer. Il existe une commission de recours amiable au RAAP qui a compétence à examiner tous les cas particuliers ou qui pourraient être qualifiés de « hors cadre ». Contacts En cas de besoin, contacter le SNAC, ou écrire à l’IRCEC : reformeduraap@ircec.fr peut être utilisée, de même que les appels ou les visites sur place. IRCEC-RAAP : 9, rue de Vienne – CS 70012 – 75379 Paris cedex 08 – M° Saint-Lazare ou Europe (sur place, du lundi au vendredi de 9h45 à 16h30) Tél. service cotisations 01 44 95 68 30 – Tél. service prestations 01 44 95 68 31 – contact@ircec.fr

En formation !

Actualités En formation ! La formation professionnelle est ouverte aux artistes-auteurs depuis l’été 2012. L’AFDAS en gère les fonds, dont nous pouvons bénéficier à concurrence de 7.200 € par personne et par an. Comment ? D’abord, être  affilié à l’Agessa ou à la Maison des Artistes. Pour les autres, dits les assujettis, justifier d’un montant de droits d’auteur  de 9000 € sur les trois dernières années. Ensuite choisir. Stage conventionné, formation transversale, formation métier,  demande particulière ? Dans les trois premiers cas, on se réfèrera aux catalogues de l’AFDAS.  Ici, par exemple, une liste des formations. Puis on contacte le centre qui nous intéresse, on s’inscrit,  paperasserie (un peu)… et le tour est joué. Il est aussi possible de suivre une formation qui n’est pas conventionnée par l’AFDAS. Dans ce cas,  on lui présente une demande particulière : un CV, une lettre de motivation, quelques informations sur le programme de notre choix, paperasserie (un tout petit peu). Et notre dossier passe en commission. Celle des auteurs de l’écrit et des arts dramatiques dans notre cas. Quelle que soit la commission dont on relève, on peut se former dans tous les domaines, qu’ils soient proches ou non de nos métiers. Le SNAC est représenté dans les toutes les commissions artistes-auteurs de l’AFDAS. Témoignages d’artistes-auteurs ayant suivi une formation

[ANNIVERSAIRE] Le SNAC fête ses 70 ans !

Actualités [ANNIVERSAIRE] Le SNAC fête ses 70 ans ! En 1945, Henri Jeanson crée le Syndicat des Scénaristes, et la même année se constitue le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs Lyriques regroupant plus généralement le secteur des variétés. En 1946, les responsables des cinq organisations d’auteurs décident de les fusionner pour constituer le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC), susceptible de réunir tous les auteurs professionnels, auteurs, scénaristes, compositeurs… Cette année, le SNAC fête 70 ans d’engagement au service des auteurs. Vous pouvez retrouver son histoire sur ce site. Le SNAC est, aujourd’hui encore, le seul syndicat français ayant pour objet de mobiliser pour défendre individuellement et collectivement, tous ceux qui font métier d’écrire et/ou de composer dans les différents secteurs de la création. Il représente plus de 1100 adhérents : écrivains, auteurs de bande dessinée, auteurs ou illustrateurs jeunesse, scénaristes, réalisateurs, auteurs de chansons, compositeurs, auteurs de théâtre, auteurs de dramatiques ou de documentaires radio, auteurs adaptateurs de doublage ou de sous-titrage, audiodescripteurs, chorégraphes, scénographes, auteurs du multimédia… Le 13 octobre 2016, le SNAC fêtera ses 70 ans lors d’un cocktail organisé à l’hôtel de Massa, à Paris. 5 auteurs et/ou compositeurs de différents secteurs de la création dresseront le bilan de l’action du SNAC sur les dossiers les plus importants. A cette occasion, un livret anniversaire a été édité. Il sera distribué aux personnes présentes et aux adhérents et sera bientôt disponible sur ce site en téléchargement !

[SNAC] Un nouveau bureau pour le SNAC

Actualités [SNAC] Un nouveau bureau pour le SNAC Pierre-André ATHANÉ a été élu Président du Syndicat national des auteurs et des compositeurs pour l’exercice 2016-2017. Pierre-André ATHANE est né à Angers, ville où il a fait ses premières études musicales au Conservatoire, en classe de piano. Passionné par la musique de films il a eu, au cours des 30 dernières années, l’opportunité de travailler pour de nombreux projets allant de la fiction TV à l’animation, en passant par le long métrage, la publicité, la librairie musicale et le documentaire. Pour bon nombre d’entre eux il en a écrit et dirigé les orchestrations. On entend très régulièrement ses compositions sur des émissions de télévision ou de radio, en France et dans le monde entier. En parallèle, il a composé pour des ensembles de musiques de chambre ou des orchestres, une cinquantaine d’œuvres qui ont été jouées à Paris ou en province. Il est également auteur de chansons et accompagne régulièrement des interprètes sur scène. Militant actif depuis plus de 15 ans pour la défense des intérêts des compositeurs et des auteurs il a été vice-président de l’UCMF, et parmi les fondateurs de FFACE (Fédération européenne des compositeurs de musiques de films). II est membre du Snac depuis 2010, il en était récemment l’un des vice-présidents et le co-responsable du groupement “Musiques à l’image”. Le Bureau du Snac est ainsi constitué : Président : Pierre-André ATHANÉ Vice-présidents pour les Auteurs : Marc-Antoine BOIDIN – Dominique DATTOLA – Odile MANFORTI – Bessora NAN NGUEMA  – Patrick SINIAVINE Vice-présidents pour les Compositeurs : Wally BADAROU – Christian CLOZIER – Jean-Claude PETIT – Patrick SIGWALT Présidents d’honneur : Maurice CURY – Claude LEMESLE – Jean-Marie MOREAU – Simone DOUEK Madame Simone Douek qui vient de quitter la présidence du SNAC est nommée par le conseil de rentrée au titre de présidente d’honneur du syndicat. Trésorier : Serge Dominique LECOQ