Le SNAC félicite Gaëtan Bruel pour sa nomination à la tête du CNC

Actualités Le SNAC félicite Gaëtan Bruel pour sa nomination à la tête du CNC Le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC) adresse ses plus sincères félicitations à Gaëtan Bruel pour sa nomination à la présidence du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC). Nous lui souhaitons une pleine réussite dans cette nouvelle fonction, qu’il prend avec une connaissance approfondie de l’écosystème de l’audiovisuel français, et un engagement de longue date au service de la création. Son parcours, notamment au sein du ministère de la Culture, témoigne d’un engagement constant en faveur de la culture et de la création artistique. Nous espérons que cette nouvelle phase de gouvernance sous la présidence de Gaëtan Bruel permettra de répondre efficacement aux enjeux actuels de la filière, et de continuer à soutenir efficacement les créateurs et l’ensemble des professionnels du secteur. Nous réaffirmons, en ce sens, notre volonté de poursuivre une collaboration étroite avec le CNC afin de renforcer les dispositifs de soutien et d’accompagner les réformes nécessaires à l’épanouissement de notre secteur. Le SNAC tient également à saluer le travail accompli par Olivier Henrard, ancien président du CNC, pour son rôle déterminant dans le soutien à la création cinématographique en France.
Radio pas éphémère

Actualités Radio pas éphémère, par Simone Douek Fini le regret d’avoir raté l’émission qui aurait changé nos vies. La radio n’est plus éphémère. Le casque sur les oreilles on navigue dans tout ce qu’on aurait voulu écouter mais qu’on n’avait pas eu l’occasion de saisir. On ne saisit plus, on choisit. On pioche dans une foule de créations offertes à nous. On écoute, on butine. On engrange aussi – attention au syndrome de l’accumulation qui, vertige multipliant à l’envi le temps de l’écoute, nous promettant de belles réserves pour nos moments perdus, pourrait atteindre un seuil dépassant largement le temps de notre vie… On se fait donc un coussin bien rempli et bien moelleux de sons et de voix. On se cale sur un canapé ou dans son lit à moins que ce ne soit sur la plage face à la mer ou au sommet d’une montagne. L’ère des podcasts a radicalement changé le temps radiophonique, créant un éternel présent de l’écoute. Et on a fait prisonnières des millions d’écritures – d’écritures sonores s’entend. Qu’est-ce qu’une écriture de podcast ? Qu’a-t-elle de particulier par rapport à l’écriture radiophonique ? Dans les deux cas, il s’agit d’une création sonore élaborée, mais les conditions de leur fabrication diffèrent. Les outils d’écriture, eux, très facilement accessibles aujourd’hui, multipliant les opportunités de création, sont les mêmes : on enregistre, on monte, on mixe. Et derrière ces trois mots un peu lapidaires se cachent mille sollicitations à la captation du monde. Sait-on qu’un micro-événement du banal peut devenir objet d’attention ; imagine-t-on la subtilité de saisir le grain d’une voix ; comprend-on la délicatesse d’un preneur de son qui silencieusement se glisse dans un environnement pour en traduire le caractère avec ses micros ? Mesure-t-on – écriture sonore par excellence – les pouvoirs du montage, les possibilités « d’entendre » comme on le souhaite, à l’avance, ce que l’on veut offrir par le mixage à l’oreille des autres ? Production de podcast et production radiophonique connaissent les mêmes vertiges. D’un documentaire de création on attend qu’il transforme le réel par le son. Le podcast n’est pas toujours l’équivalent d’un documentaire de création. Il s’assigne un rôle d’exploration de la société qui passe par différentes expressions, allant du simple entretien à la fiction, en passant par l’enquête journalistique et le documentaire ; ce faisant, il se réduit trop souvent au rôle de transmettre de l’information, sans pouvoir faire de cette exploration un objet esthétique. Il arrive que certaines productions soient décevantes, et ce ne sont pas forcément les auteurs qui en sont la cause, mais plutôt les conditions dans lesquelles ils doivent travailler : car certains diffuseurs ou producteurs de podcasts ont tendance à reproduire un formatage de contenus et de formes pour rendre attractives leurs productions. Dans sa forme, le podcast se décline souvent en séries (elles existent bien sûr à la radio, séries documentaires ou feuilletons, mais à une moindre échelle de présence dans une grille de programme), ce qui est peut-être une particularité. Or on attendrait plutôt du podcast qu’il utilise et magnifie l’écriture sonore. Avec le podcast, on rêverait de pouvoir s’immerger en permanence dans des univers sonores qui soient travaillés, comme le sont les plus belles compositions sonores, objets esthétiques qui aient leur expression, leur poésie, leur appel à l’imaginaire. Alors on pourrait dire qu’il n’y a pas de différence avec l’objet radiophonique, et que seul le mode de diffusion de l’objet sonore les démarque l’un de l’autre. Ce dernier détail – lourd de conséquences – est d’importance. Ce qui les différencie, c’est la diffusion, le moyen d’écoute : pour le podcast, la mise en ligne est initiale, alors qu’elle ne l’est pas pour la radio. Il y a donc deux sortes de podcasts : ceux qui « rattrapent » le rendez-vous manqué avec une émission de radio, et ceux que l’on appelle les podcasts « natifs », créés pour être diffusés sur le net, étrangers aux ondes hertziennes. Les premiers sont immédiatement réécoutables sur le site de la chaîne de radio, soit en streaming soit en objets téléchargeables. Les seconds peuvent émaner des chaînes de radio, mais aussi d’associations, collectifs, structures produisant les différents podcasts qui sont ensuite diffusés sur les plates-formes d’écoute. Le podcast natif, qu’il soit produit par une radio ou par un producteur indépendant, est immédiatement mis en ligne et ne passe pas par la diffusion hertzienne. Ce mode de diffusion est lui-même le signe et l’origine d’un autre problème : car la question essentielle aujourd’hui porte sur l’économie de ce genre sonore si plébiscité, mis en avant, considéré comme le summum de l’avant-garde et comme prometteur de talents. Mais de quoi vivent – ou peuvent prétendre vivre – les auteurs de podcasts ? Il faut s’arrêter sur la rémunération des podcasts, et là encore la différence se fait sentir. Pour qu’une émission de radio naisse, il lui faut un financement premier : or ce financement existe dans la mesure où un projet accepté par une chaîne de radio (essentiellement de la radio publique) est immédiatement pris en charge pour sa fabrication par celle-ci qui fournit les moyens techniques, et qu’il génère pour l’auteur un cachet correspondant à sa prestation artistique et technique. Cela est aussi le cas à Radio France pour un podcast natif. Mais comment les podcasts nés dans d’autres studios de production permettent-ils aux auteurs de trouver un soutien à la création ? Dans la plupart des cas rien ne leur permet de pouvoir vivre – un peu – pendant le temps de la création sur l’équivalent d’un à-valoir en littérature. Il faut se tourner aujourd’hui vers les bourses ou les aides, avoir la chance de voir son dossier sélectionné, tant sont nombreuses les demandes – ce qui montre l’ampleur de l’attrait et de la passion pour le son. La Scam est très attentive à la création des podcasts et très désireuse de la soutenir – témoin son association au « Paris podcast festival » et le questionnement qu’elle y a mené le 11 octobre dernier, sur le statut de l’œuvre sonore, les aides pour la création et pour la production, la régulation pour les plates-formes. Elle ouvre sa bourse « Brouillon d’un rêve », dont les fonds proviennent de la copie
L’IA abîme l’image de notre métier – Un entretien avec un traducteur audiovisuel

Actualités L’IA abîme l’image de notre métier – Un entretien avec un traducteur audiovisuel Bulletin des Auteurs – L’IA menace-t-elle votre métier ? Un traducteur audiovisuel – La banque d’affaires Goldman Sachs a publié un rapport voici quelques mois sur l’IA, où il est démontré que l’IA est une bulle qui va éclater parce qu’il n’y a pas d’argent à gagner. Pour moi, l’IA c’est un peu comme les fansubbers, dont tout le monde parlait il y a dix ou quinze ans, les bénévoles qui écrivaient les sous-titres gratuitement pour traduire des œuvres piratées. Ces fansubbers ne présentaient pas une menace réelle pour les auteur.e.s professionnel.le.s de sous-titres, car ils n’avaient aucune compétence en traduction. Mais ils présentaient une menace en termes d’image, en instillant l’idée que n’importe qui peut créer des sous-titres, ce qui tendait à dévaloriser notre métier. Là, c’est pareil : dès que l’on dit : « J’écris des sous-titres », on s’entend répondre : « Ah oui ! Eh bien ce sera bientôt fait par les ordinateurs. » Les gens répètent ce qu’ils ont entendu, mais qui est complètement faux. Les systèmes de traduction automatique en sous-titrage produisent de la bouillie. En effet, ils ne font pas de la traduction, mais de la corrélation statistique. La traduction, c’est transmettre le sens. Or une machine ne comprend pas le sens, elle ne comprend rien, elle décide seulement qu’après ce mot-ci il y a de fortes chances que vienne ce mot-là. Par l’augmentation de leur puissance, les machines sont désormais capables d’établir des corrélations au sein d’immenses champs de données. Malgré tout, un humain doit passer derrière, c’est le Turc mécanique qui joue aux échecs : il y a un humain, caché dans la machine, qui actionne la main de l’automate. Mais aujourd’hui, les sociétés qui produisent les processeurs chutent en bourse parce que les scientifiques commencent à expliquer que ces méthodes de corrélation statistique ont des limites, intrinsèques, renforcées par le fait qu’elles produisent de mauvaises traductions, dont ensuite elles s’alimentent. Les algorithmes s’enfoncent ainsi dans l’erreur. À ce titre, les fameuses « démonstrations » des performances de l’IA, qu’on trouve sur les sites des vendeurs d’IA, sont trompeuses, l’humain est repassé derrière, et personne ne sait combien de temps a été passé à corriger la machine. L’enjeu est uniquement de faire du business, il s’agit de créer le buzz et d’impressionner, pour vendre. B. A. – Les sociétés avec lesquelles vous travaillez ne commencent-elles pas à vous imposer un travail de « post-édition » ? T. A. – Certains sous-titres que l’on voit sur des plateformes ont été produits par une machine et un humain est repassé rapidement derrière. Le résultat est très mauvais. Le plus grave, c’est que des universités, des master pro, se mettent à dire à leurs étudiants : « C’est merveilleux, on va vous former pour l’avenir, vous serez post-éditeurs. » Cela donne une idée du niveau de sérieux de ces formations universitaires. Pour beaucoup d’universités, ce qu’il faut, c’est être à la pointe de ce qui semble être la modernité pour donner l’idée à la hiérarchie qu’on est de son temps et attirer les étudiants. Cela ne les dérange pas de former des Bac + 5 qui ne seront que des perroquets. B. A. – C’est un modèle qui pourrait alors s’imposer. T. A. – Peut-être, mais il ne s’imposerait pas parce qu’il est efficace, ou performant, ou même pertinent économiquement parlant, car l’économie de coût qu’il pourrait permettre équivaut inévitablement à un sous-titrage au rabais. Je ne sais même pas si cela revient vraiment moins cher, et on se retrouve avec un produit inutilisable. Posons donc la vraie question : quand on dépense de l’argent, a-t-on envie d’obtenir un bon sous-titrage, ou un mauvais sous-titrage ? Le problème n’est donc pas que l’on a inventé des machines merveilleuses qui vont remplacer les gens. Le problème, c’est que les vendeurs d’IA commercialisent du vent, du vaporware, mais risquent de réussir à convaincre une part du public que la traduction c’est fini, au profit de la traduction automatique et d’une post-édition. B. A. – Les entreprises avec lesquelles vous travaillez font-elles pression pour que vous adoptiez ce système ? T. A. – Pas les sociétés basées en France. Pour certaines plateformes, c’est autre chose, dans la mesure où elles ont des prestataires globaux auxquels elles ont donné tout pouvoir et dont elles contrôlent très mal les méthodes. La corrélation statistique à grande échelle peut être efficace dans certains domaines, dans les sciences dures, en chimie, en physique, pour faire des simulations de matériaux, c’est très utile. Ces applications permettent d’économiser un temps énorme et sont donc efficientes, mais dans un champ extrêmement réduit et précis. Mais entraîner l’IA à accomplir une tâche, même dans un champ limité, est d’un coût très élevé, consomme des quantités d’électricité invraisemblables, et c’est pour cela que Goldman Sachs souligne qu’entre ce qu’on peut vendre avec l’IA et le coût de développement, il n’y a aucune logique économique. Bien sûr que l’IA est inquiétante, mais avant tout parce qu’elle dévalorise nos métiers. Il faut se méfier des gens qui ont un intérêt économique à vous raconter des sornettes. Or ce sont les seuls à faire la promotion de l’IA en traduction.
Communiqué de presse : Privatiser les télés et les radios publiques : un projet dangereux pour les Français

Actualités Communiqué de presse : Privatiser les télés et les radios publiques : un projet dangereux pour les Français PRIVATISER LES TÉLÉS ET LES RADIOS PUBLIQUES : UN PROJET DANGEREUX POUR LES FRANÇAIS. Fierté nationale, l’audiovisuel public dont les succès sont avérés, est un pilier de notre démocratie et de notre culture. Lundi 10 juin, M. Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (RN), a réitéré que « la privatisation du service public de l’audiovisuel, c’est trois milliards d’euros d’économies ». Cette intention de privatisation a été confirmée le 16 juin dernier par M. Jordan Bardella. Ce type de décision peut détruire directement des centaines de milliers d’emplois et un pan entier de l’économie. La télé et la radio publiques sont, entre autres, les premiers partenaires d’une filière qui compte plus de 300.000 salariés, devant le secteur de l’agriculture et de la pêche (273.000 salariés) et l’industrie pharmaceutique (100.000 salariés). L’onde de choc d’une telle décision, entraînera également vers les abîmes nombre de chaînes et radios privées confrontées à un marché publicitaire déjà saturé. Comme l’éducation nationale, la santé, ou la police, il s’agit d’un service public qui joue un rôle essentiel. Il assure une information indépendante et non soumise aux pressions politiques et commerciales, garantissant un pluralisme des points de vue. Il offre un accès gratuit et universel à l’information, au cinéma, au spectacle vivant, aux événements sportifs majeurs, réduisant les inégalités sociales et permettant à chaque citoyen de participer pleinement au débat et à la vie démocratique. Il remplit une mission éducative et culturelle cruciale, y compris dans ses émissions de divertissement et programmes pour les enfants, diffusés sans publicité. Il renforce la cohésion sociale du pays et participe au rayonnement de la culture française. Radio France et France Télévisions assurent un rôle essentiel en proposant aussi surtout une information et des programmes de proximité, dans toutes les régions, sur tout le territoire métropolitain et ultramarin. Elles sont régies par des normes éthiques strictes, garantissant la confiance du public. Aucun pays européen ne s’est risqué à privatiser l’audiovisuel public. Le RN, agissant à visage découvert, propose une mesure qui laisserait un marché de l’information et de la création soumis aux seuls intérêts privés au détriment de la recherche de la vérité, du contradictoire et de la diversité des récits, en l’absence du contrepoids d’un pôle audiovisuel public fort et indépendant. Est-ce la France que nous voulons ?Le 30 juin et le 7 juillet prochain, nous avons toutes et tous le droit fondamental de nous exprimer. Lire le communiqué en intégralité
Le Bloc et la mission d’information du Sénat sur le secteur cinématographique

Actualités Le Bloc et la mission d’information du Sénat sur le secteur cinématographique Le Bloc (Bureau de liaison des organisations du cinéma) vient de publier un communiqué pour saluer les constats très encourageants dressés par la mission d’information du Sénat sur le secteur cinématographique. Le BLOC (Bureau de Liaison des Organisations du Cinéma) se félicite du rapport : “Le cinéma contre-attaque : entre résilience et exception culturelle, un art majeur qui a de l’avenir” porté par les sénatrices Céline Boulay-Espéronnier et Sonia de La Provôté, les sénateurs Laurent Lafon et Jérémy Bacchi au sein de la commission culture. Cette mission d’information souligne l’importance du cinéma français dans l’écosystème culturel mondial avec un “succès populaire jamais démenti” au niveau national et un “réel succès critique” au niveau international. Optimiste dans son bilan, la mission d’information s’attache à dégager les cinq “piliers” qui font la force de notre industrie : l’autonomie et les soutiens du CNC, les financements orientés des chaînes et des plateformes, la chronologie des médias, la diversité de l’offre et l’écosystème de formation et de savoir-faire. Elle insiste sur la nécessité d’établir des engagements de programmation et de diffusion afin de préserver la diversité du cinéma, tout en maintenant son dynamisme. Le BLOC apporte tout son soutien aux propositions établies par la mission d’information relatives à la diffusion des films en salles. En effet, le BLOC promeut depuis de nombreuses années, et avec conviction, le renforcement des engagements de programmation et de diffusion et l’évolution du classement Art et Essai afin d’inciter à des pratiques d’exploitation plus vertueuses. Le succès d’une industrie florissante et ambitieuse ne doit pas occulter les difficultés rencontrées tant par les “films du milieu” que par le cinéma de l’émergence et de la diversité, et la nécessité de mieux associer les auteurs, les comédiens, les producteurs et les distributeurs au succès des œuvres. Le BLOC sera vigilant quant aux propositions qui, en privilégiant les productions les mieux financées et les mieux distribuées, seraient susceptibles de remettre en cause l’économie de la distribution indépendante et de son engagement en faveur de la diversité culturelle. Le BLOC se réjouit de la reconnaissance du bon fonctionnement de notre écosystème par les pouvoirs publics et de la confiance accordée aux représentants de la filière. Le BLOC appelle à ce que les politiques publiques culturelles à venir s’appuient sur les constats dressés par le présent rapport.
La souveraineté audiovisuelle au cœur des débats, au Sénat et à l’Assemblée nationale

Actualités La souveraineté audiovisuelle au cœur des débats, au Sénat et à l’Assemblée nationale Au lendemain de l’adoption par le Sénat de la proposition de loi de Laurent Lafon, et de la parution du rapport de la mission d’information de Jean-Jacques Gaultier et Quentin Bataillon, l’enjeu de notre souveraineté audiovisuelle est au cœur des débats, tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. Ce sujet nous paraît d’autant plus crucial dans un contexte politique mondial marqué par le protectionnisme affiché des États-Unis, la crise des démocraties, la montée des extrêmes et la désinformation. Notre souveraineté passe par un audiovisuel public fort et indépendant, avec des ressources financières pérennes et dynamiques. À ce titre, nous, organisations professionnelles du cinéma réunies en BLIC, BLOC et ARP, nous félicitons que les parlementaires aient réaffirmé leur opposition à tout projet de budgétisation. Nous soutenons pleinement l’adoption urgente de la proposition de loi organique pérennisant le financement de l’audiovisuel public par une fraction de la TVA. Nous saluons également l’idée d’un allongement de la durée des conventions pluriannuelles des différentes entités, signe d’une volonté de donner de la visibilité au service public. Néanmoins, d’autres mesures proposées, visant le même objectif de souveraineté, nous paraissent plus contestables … Le Snac, membre du Bureau de liaison des organisations du cinéma, relaye le COMMUNIQUE DE PRESSE du 16 juin 2023.
Soutien au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand

Actualités Soutien au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand Le Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC), dont le Snac est membre, ainsi que d’autres organisations du secteur ont publié un communiqué de presse pour exprimer leur soutien au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand face à la décision des élus de la Commission permanente du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, d’amputer de plus de 50 % la subvention de la région au Festival à ce festival. Ce manque de discernement à l’heure même où le monde célèbre le cinéma à travers le Festival de Cannes est tout à fait déplorable et incompréhensible. Le Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes doit revenir sur cette décision. Chacun doit prendre conscience ou se rappeler, parmi les élus de tous bords, que la politique à court terme ou la politique politicienne tue la Culture et l’avenir de la démocratie. Lire le communiqué en intégralité
ARCOM / CNC / SACD : Engagement en faveur du respect des droits des auteurs

Actualités ARCOM / CNC / SACD : Engagement en faveur du respect des droits des auteurs La SACD a conclu une convention avec le CNC pour favoriser et faciliter le contrôle par l’établissement public du respect du droit moral et patrimonial des auteurs dans les contrats de production audiovisuelle qu’ils concluent avec les producteurs. L’accord permettra au CNC d’avoir accès aux contrats des auteurs membres de la SACD. L’accord est présenté comme un dispositif original permettant de garantir le respect des droits des auteurs et de lutter contre les pratiques contraires au droit d’auteur. L’engagement conjoint du CNC et de la SACD s’inscrit dans le cadre du renforcement du droit d’auteur au cœur de la réglementation audiovisuelle et cinématographique engagé depuis plusieurs années. Il complète les dispositions législatives adoptées lors de la transposition de la directive sur les services de médias audiovisuels qui ont mis en place un double mécanisme en cas de non-respect du droit d’auteur : impossibilité pour le producteur d’accéder aux aides du CNC, non comptabilisation de l’œuvre dans les obligations d’investissement des diffuseurs par l’ARCOM. L’accord renforce également l’effectivité des clauses-types assurant le respect du droit d’auteur défini dans le cadre des accords professionnels entre auteurs et producteurs de septembre et octobre 2021 et consolide la capacité de contrôle du CNC. Un dispositif analogue d’accès et de communication des contrats des auteurs membres de la SACD a été signé entre la SACD et l’ARCOM (Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique). En cas de non-respect du droit d’auteur, l’ARCOM pourra décider que l’œuvre audiovisuelle ne peut être comptabilisée dans les obligations d’investissement de l’éditeur de services.
Avenir de l’audiovisuel public – Rien n’est réglé !

Actualités Avenir de l’audiovisuel public – Rien n’est réglé ! Le Conseil constitutionnel a validé fin juillet le projet de loi de finances rectificative, et donc entre autres la “suppression de la redevance audiovisuelle”. Il a cependant précisé, sur le fondement de l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur la libre communication des pensées et des opinions, « qu’il incombera au législateur, d’une part, dans les lois de finances pour les années 2023 et 2024 et, d’autre part, pour la période postérieure au 31 décembre 2024, de fixer le montant de ces recettes afin que les sociétés et l’établissement de l’audiovisuel public soient à même d’exercer les missions de service public qui leur sont confiées. » Après l’Assemblée nationale, le Sénat s’était attelé début août au dossier de la suppression de la redevance avec un financement sur une fraction de la TVA et avait fait voter un amendement au texte initial de la loi. Pour deux ans seulement car à partir de 2025 une règle européenne interdit d’affecter un pourcentage de taxe. Les sénateurs ont décidé de prolonger cette disposition jusqu’au 31 décembre 2024 seulement. Une suppression contestée Tous les acteurs du secteur audiovisuel se sont mobilisés pour contester cette suppression de la redevance, que ce soient les organisations syndicales de salariés ou de producteurs ou d’auteurs. Les partis de gauche ont défendu au parlement le principe du maintien d’une taxe affectée pour assurer l’indépendance financière et éditoriale du service public, mettant en difficulté la minorité présidentielle. Il aura fallu l’appui des voix des LR et des députés extrême droite pour voter cette suppression. Le débat continuera Tout reste à faire pour définir un mode de financement alternatif. Une vigilance de tous les instants s’impose maintenant avec l’ouverture des débats sur le budget 2023. Tribune de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel : https://www.change.org/Sauvons_LAudiovisuel_Public Lire le communiqué en intégralité
Tribune de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel.

Actualités Tribune de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel. Tribune de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel. ” Nos organisations regroupent des salarié·es travaillant directement ou indirectement pour les entreprises de l’audiovisuel public, des autrices et auteurs, des entreprises de création, de production et de diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Tribune de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel : https://www.change.org/Sauvons_LAudiovisuel_Public Les organisations (intersyndicale de l’audiovisuel public et organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel) signataires : L’ADAMI, l’Administration des Droits des Artistes Musiciens Interprètes Les Auteurs Groupés de l’Animation Française (AGrAF) AnimFrance, le syndicat dédié au secteur de la production audiovisuelle et cinématographique indépendante d’animation La société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs (ARP) Le Bureau de Liaison des Industries Cinématographiques (BLIC) La CFE-CGC LA CGT SPECTACLE Le SNRT CGT France Télévisions Le SNRT CGT Audiovisuel Le Syndicat des professionnels des industries de l’Audiovisuel et du Cinéma CGT (Spiac-CGT) Le Syndicat Français des Réalisateurs CGT (SFR-CGT) L’Institut National de l’Audiovisuel (INA) La CGT Radio France L’Union nationale des artistes musiciens de France CGT (SNAM CGT) Le Syndicat français des artistes interprètes (SFA CGT) Le Syndicat National des Journalistes CGT Les Distributeurs Indépendants Réunis Européens (DIRE) La Fédération des Arts, du Spectacle, de l’Audiovisuel et de la Presse FO (Fasap-Fo) La Fédération des industries du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia (FICAM) La F3C-CFDT La Guilde des Auteurs et Réalisateurs de Reportages et Documentaires (GARRD) La Boucle Documentaire La Guilde des Scénaristes Les Monteurs Associés (LMA) L’Observatoire de la liberté de création La société civile des Producteurs de Cinéma et de Télévision (PROCIREP) La Société des auteurs compositeurs dramatiques (SACD) Le syndicat des agences de presse audiovisuelles (SATEV) Les Scénaristes de Cinéma Associés (SCA) La Société civile des auteurs multimédia SCAM Le Syndicat des Distributeurs Indépendants (SDI) Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs (SNAC) Le Syndicat National de l’Audiovisuel et des Journalistes CFTC (SNAJ/CFTC) Le Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI) Le Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC) Le Syndicat des producteurs et créateurs de programmes audiovisuels (SPECT) La Société des Réalisatrices et Réalisateurs de Films (SRF) Le Syndicat National des Journalistes CGT Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) Sud médias Télévision L’Union des réalisateurs et réalisatrices (U2R) L’Union nationale de défense des intermittents de l’audiovisuel (UNDIA) L’UNSA SPECTACLE L’Union Syndicale de la Production Audiovisuelle (USPA)