Un candidat auteur et contrefacteur !

Actualités Un candidat auteur et contrefacteur ! Le seul candidat à l’élection présidentielle qui est auteur et contrefacteur ! Eric Zemmour et son parti ont été condamnés pour “contrefaçon aux droits d’auteur”. Le montant des dommages et intérêts a été fixé à 70.000 euros par le Tribunal judicaire de Paris. Il s’agit de sanctionner, fort logiquement sur le simple plan juridique, une contrefaçon : différents contenus protégés par le Code de la propriété intellectuelle ont en effet été utilisés dans un clip de campagne largement diffusé en novembre sans autorisation de leur ayants droit, et ceci pour annoncer la candidature à l’élection présidentielle d’Éric Zemmour. Ce clip vidéo prétendait prouver la situation désastreuse dans laquelle se trouverait la France en utilisant un certain nombre de documents audiovisuels pour servir une argumentation politique. Des images iconiques d’archives de divers personnages (Johnny Hallyday, Barbara, etc.) figurent dans ce clip sans autorisation. Des extraits des films : Jeanne d’Arc de Luc Besson, Un singe en hiver d’Henri Verneuil, Dans la maison de François Ozon, Quai des brumes de Marcel Carné ; des extraits du documentaire Louis Pasteur, portrait d’un visionnaire, ou encore des extraits de reportages d’actualité étaient ainsi décontextualisés et détournés de la signification que leur avaient donnée leurs auteurs. Interrogé sur le procès qui lui fut intenté après la sortie du clip, Éric Zemmour a cherché à minimiser son importance et son utilité en qualifiant l’action judiciaire qui lui était intentée de simples “querelles de juristes”. L’annonce de sa condamnation n’a pas désarmé Éric Zemmour qui, fort mal inspiré et conseillé, a annoncé faire appel contre cette décision. Ainsi, Éric Zemmour persiste et signe, montrant le peu de cas qu’il fait du droit d’auteur à la française et son mépris du droit moral* des auteurs ! *Le droit moral interdit de détourner dans des propos idéologiques des textes ou des images sans l’accord de l’auteur. Il s’agit de respecter l’intention de l’auteur.  L’article L.121-1 du Code de la propriété intellectuelle dispose que “L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre.

Il fait froid à Kyiv (Kiev) et Vladimir reprend un café…

Actualités Il fait froid à Kyiv (Kiev) et Vladimir reprend un café… En Ukraine, des centaines d’heures de bombardements ont mis plus de 2 millions et demi de personnes (en majorité des femmes et des enfants) sur les routes. Le Snac salue le courage du peuple ukrainien et lui exprime sa totale solidarité, ainsi que son amical soutien à ses créateurs, auteurs et compositeurs. Dans la mesure de ses moyens, le Snac s’associera aux actions d’aides apportées aux auteurs ou aux professionnels des secteurs culturels ukrainiens et russes, qui doivent lutter pour préserver leur liberté de vivre, de penser, de s’exprimer, d’agir. Nous avons eu échos de mesures de sanctions ou de contraintes administratives à l’encontre d’auteurs et compositeurs russes / biélorusses ou de leurs œuvres. Rien ne justifie cette atteinte à la liberté d’expression. Le Snac s’oppose et dénonce tout refus de programmer des auteurs et des œuvres venant de Russie, en annulant les rencontres ou les discussions avec des artistes ou des créateurs russes. Si le conflit russo-ukrainien nous touche particulièrement par sa proximité et le caractère très inquiétant de ses éventuelles conséquences sur la paix mondiale, le Snac n’oublie pas que l’Ukraine n’est pas le seul théâtre d’exactions, de mensonges ou de stigmatisations. Partout dans le monde, des êtres humains sont victimes de la guerre et de l’exil. Parmi eux, nos confrères et consœurs auteurs et compositeurs, empêchés de vivre et de créer. Peu ou prou, 25 guerres ravagent le monde à l’heure où nous parlons, n’oublions pas ceux qui en sont victimes et, parmi eux, ceux dont la liberté de créer est étouffée ou éteinte à jamais.